ÉCRITS & CRÉATION AUDIO
VOIX OFF
L'atmosphère m'étreint
Ta peau enveloppe le drap à la température du réveil, sous ta hanche portée comme un ventre bas, tu expires de tous tes charmes. Blottis, le jour et la nuit s’enchevêtrent au creux de tes plis. Et sous des petits pas en contre-bas, les chemins m’invitent à tendre mon attention. Ce qu’il restera de mes nuits enchantera le vent encore humide. La maison aux volets s’ouvre à tous ses bruissements familiers. Quel était ce feu rougi? La bûche transpire avec ses airs de lettres à soi.
« Où poserai-je ma main ? »
Entre temps, l’air paresse. Glissera sous mes hontes. M’ouvrir un monde qui jouit.
Bulletin météo - Réalisation pour un décors sonore"Si je t'écris " Isabelle Bonnadier
https://soundcloud.com/emergence-conversations/00-003-arrivee-du-public-meteo
Demain Dés La Nuit Venue 3 min
Avril 2020
https://soundcloud.com/emergence-conversations/demain-des-la-nuit-5/s-SXS5Q2eW3Nm
Proposition pendant Arrivée Du Public VOYAGE - Si je t'écris
https://soundcloud.com/emergence-conversations/00-001-arrivee-du-public-voyage-si-je-tecris
Demain,
Dés la nuit venue,
Nous reviendrons,
Voyez-vous,
Nous savons que vous nous accueillerez…
Nous revoici,
Rassurées,
Rassemblées,
Dans l’ancien sentier.
Des parures obscures envahissent l’air.
L’eucalyptus envoûte la pierre.
L’écorce de liège craque,
De plein pied.
Tout a fleuri de nuit.
Des notes invisibles
Chatouillent nos sens.
Des notes sensuelles
Chatouillent nos fantasmes.
L’herbe,
Grasse
Finement broyée,
Bourre nos culs.
Même les ânes nous ont reconnu.
De la première fois,
C’est l’ordre,
Qui a
sauvé la chute.
Premiers vertiges.
L’hymen à son premier retour de noce,
Touche ses gouttes rondes,
Et pompe l’air du petit jour.
Là-bas,
Tout était beau.
Le blanc et ses contours.
L’enveloppe.
Les ailes.
Le froufrou.
Et la robe qui baille.
Puissamment, l’encolure se bombe.
Courageusement,
L’idée se soi se transforme et l’autre versant s’éclaire.
Depuis le début…
L’autre versant,
Dissimulé dans sa nuit d’errance.
Surnageant.
Le dos rond,
Je collectionnais toutes les façades.
Tout allait là.
Droit pour se cacher…
Survivre.
Ce soir,
Dés la lune ronde,
Nous revenons,
Nous sommes revenues,
Après avoir compté mes premiers pas et les autres.
Et mon corps s’appartient,
Mon ciel s’offre aux vents des quatre chemins.
Nous puisons à l’unisson nos petites voies.
Underwater - LAST - 2 min 57 sec AUDIO
https://soundcloud.com/emergence-conversations/underwater-last/s-MaeieGxFTGL
Juin- Juillet 2020
Quelle est cette prison! quelle est cette maison?
La porte, la poignée, ma main,
Je retire mes chaussures.
Je suis là, à l’intérieure.
La chaise, la table, le verre d’eau.
Je bois l’eau du verre.
Le verre est vide.
La porte est restée ouverte.
La lumière est éteinte.
Mes chaussures sont là.
Il y a des fleurs.
Elles embaument.
J’allume la lumière.
Je remplis le verre.
Je mets mes chaussures.
La porte, la poignée, les fleurs.
J’ai emporté les fleurs,
Fermé la porte.
Le miroir est en face de moi.
Je me souris avec les fleurs sur les bras.
« Quelle est cette prison!
Quelle est cette maison?@
J’entends les mots devant le miroir.
Il est déjà tard.
Qu’ai je préparé pour le dîner?
Je crois que je viens de dîner chez moi.
J’ai mangé dans le saladier transparent.
J’ai traversé la porte vitrée.
Sous mes pieds,
Je suis mes pas.
Ils accélèrent.
« La synthaxe!
Où est le verbe?
Quel est ce lieu?
Qui est le sujet?
Je glisse!
Le bord me retient... »
Mes bras s’ouvrent.
Mes bras se ferment.
Face au miroir,
Tout me revient.
Je pleure en silence.
Je me tais.
La colère est à son comble.
Et rien ne m’échappe.
...
« Combien de temps me reste-t’il?
Je dois tout gérer avant que ça ne reprenne.
Doux Feuillume
https://soundcloud.com/emergence-conversations/doux-feuillume
« oh ben ! Moi de bois et de joie fordiden,
Le grand émoracle de constantuterrenation.
Ouiera ou nonera!
Notre Vieillézéphyr,
Tantôt fumitesse
Tantôt harmogène,
Se refécilite chaque siècle de l’abandévadons.
Au clairepuéricultime.
Alouettons nous votre ombre cacochimimesque.
Doufeuillume de poétasse en feuille de vie.
LE PETIT SIRèNE
https://soundcloud.com/emergence-conversations/le-petit-sirene-essais-1
Je te consolerai
Petite soeur de cire
Je te hisserai
Du pont de tes larmes
Ce sel qui te mine
Flaque volatile
Je te lècherai
Je t’assècherai
Je te dégraferai
Cette écaille de cire
Tu t’adouciras
Pour d’autres présages
Tu nous consoleras
Sirène de nos larmes
Tu nous consoleras
De toutes les haines
D’une guitare seiche
Tu te remplumeras
D’une mélodie
Aux racines rebelles
Sur ta ligne de basse
Tu t’attacheras
Aux pieds une cloche
Et tes jolies fredaines
Je te consolerai
Je te rassurerai
Tu te rassureras
Tu t’étofferas
De plumes insensées
De canards boiteux
De moutons ailés
Je écouterai
Tu t’écouteras
Tu nous écouteras
Tu nous entendras
Tu nous écouteras
Nous nous consolerons
À perte de vue
À perte d’horizon
À perte de toi
À perte de nous
À perte de tout
Demain je serai japonaise
Je crois qu’il aurait suffi d’ un sourire,
D’une hésitation,
D’un pas qui s’interrompt,
Vos yeux,
Me fixaient,
Moi,
Ma silhouette,
Nous étions à 20 m,
Chacun d’un côté,
Du boulevard,
Devant un passage piéton.
C’est en traversant que
Ce coup de foudre
S’est confirmé.
Nos regards se sont entre choqués.
Et Nous n’avons pas osé.
Nous n’avons pas su nous arrêter.
Nous n’avons pas su nous retourner.
En fait depuis peu,
J’autorise mes sens à me gouverner
Au delà de mes pensées.
J’ai la faim de louve.
Et si j’n’ai pas osé faire ce que…
Vous sembliez désirer.
Si vous n’avez pas osé faire ce que j’espérai,
Si le temps nous a précipité loin de l’autre.
Tout,
Tout m’invitait à vous suivre,
Vous prendre la main ou à marcher à vos côtés.
Vous poursuivre,
À vous enlacer,
À vous ouvrir mes bras,
À nous regarder,
À nous taire,
Je rêve d’une tendresse absolue,
D’une douceur,
Sans sex,
Enfin j’veux dire,
Un désir enfantin,
Un plaisir total,
Une confiance absolue,
Je ne sais pas pourquoi j’ai hésité,
En fait, malgré nos âges,
J’ai lu,
Que ce soit vous
Ou moi,
Que nous avions ce bel âge,
Du rêve d’être enlacés,
De sombrer dans nos bras ouverts l’un de l’autre,
Devant ce passage,
Et nous aurions peut-être marcher,
Nous nous serions peut-être perdus,
Nous nous serions peut-être enlacés.
Demain, je serai japonaise et je n’hésiterai plus et je ne regretterai rien.
Môme du Monde
Môme du monde, te souviens tu?
Au minimum, me diras-tu où tu allais?
Me diras-tu ce monde sans allées et où les pommes ne tombent plus?
Où seuls des feuillages cacheraient les fautes et les roses.
Tu es entrée dans ta robe à l’aube inlassable.
Frêle sur ton ballet de cymbales, tu t’y emballes au gré des sortilèges.
No regret, tu t’allèges.
Gosse du monde,Houhouhou, Tu ré-hausses tes épaules, Houhouhou,Et tu te gausses.Houhouhou,Sous les dômes de tes légendaires domaines…Aimante pluie Feignante du bonheur, Folle fée de breloques, Tu fais le feu de tes bois d’éloges Même vides et sans auges.
Toi
T’es folle
Mais j’t’aime
Tu le sais bien
Enfin j’veux dire
Tu sais que je t’aime
Même si tu ignore cela
Moi je le sais que je suis folle
Même si ça ne veut rien dire vraiment
Car à ce compte là, on est toutes folles
Si je m’en tient à ce que le monde subi.
Le feu de l’âtre, les grands espaces? Choisis ton camp.
Qui de droit détiendrait une utopie vraie
Je me sens diabolique ou libérée.
Toi tu te crois bonne et délaissée.
On est p’être un peu oiselles
Faudrait rajouter des griffes
Ou juste mettre le turbo
Tout imaginer
S'faire un aveux
Se sourire
S'le dire
Oui?
Le train part
Dans cinq minutes
Le soir
Démarre
Sous la peau
Les mots se resserrent
Sous la ligne de basse, des lettres bancales
Sursautent au signal
Elle part
Sans airs précis
Elle ère,
À l’affut
De tes mots que tu lui avais dit.
Oui, n’oublie pas de m’écrire.
Depuis quand et comment?
V’lam… Tu te dis wouaaaahou.
Haaaaa Ah?
Oh! Oh!!!!
Tu te dis hah, ho? Oui…
Tu piges, Tu viens de piger, Oui? … Oui
That’it!
C’est cette voix là…
Et Vlam, le premier qui mmmh …
Quand je l’entends, que j’ai 6 ans,
Et ton petitfroufrou qui me balance …
Oui, oui, Oh Bux, Bux Bunny,
Oui, oui oui oh Bunny
Oh ça c’est fou….
J’ai un faible
Mais très fou de ta gouaille,
J’ai un un faible mais très flou,
De ton froufrou.
Et de tes froufrous, Voice on the Rock my bux sweety Buny.
Il te dit oui,
il te dit non
Ses ailes s’ouvrent
puis se referment
Il se fatigue
Il se réveille
L’envie s’en vient
L’envie s’en va
La nuit le prend
Papillon de vie
Elle se dit oui, elle s’ouvre
Elle se dit non, elle tombe
Une feuille s’envole
Papillon vole
Une feuille s’affole
Papillonne vole
Tu la saisis
Tu le perds
Toi qui souris
Elle qui pâlit
Dans ton brouillard
Joli nénuphar
Dans ta vieille mare
Fleur tu as mis
Su’l bonnet d’nuit de tes souvenirs
Nu sous un phare
Nu à tes heures
Abris hagard
Petit quai de gare
Chers plaisirs et tendres souvenirs arides
Le désir est silencieux, avide et présent.
Il est là. Ici, devant, tout autour...
Pour franchir un état tout entier, les yeux ouverts, au loin je fixe, scrutant avec distinction, je m'applique à voir l'air.
Vivre.
La prophétie m'accable à nouveau et telle l'enfant, je pleure.
L'air enveloppe mes épaules où s'épanchent mes larmes.
Je trace une ligne sur un axe, d'un point à un autre, je transforme mon état. En plein élan, je repars.
- "Tu es folle, je vais mourir, écoute comme je respire" - Adieu tristesse
De quelle mémoire, … vous? Balthazar
Aux ailes poudrées, … planant plein phare
À toute allure … sur le sillage
De la mémoire du coquillage.
Comme un reflet sur une image
L'histoire dira de votre passage
« Au loin s’en va votre nuage
Dansant là bas sur le rivage
Chantant tout haut ou même tout bas :
« Ici là vie vous sourira… »
Chantant à soi peut-être tout haut :
« Bientôt la nuit pour seul repos »
Les bords du fleuve sont un peu creux,
Vos pieds dépassent toujours un peu
Vous flotterez de moins en moins
Perdant la rive de loin en loin,
Au fond profond du mot destin,
Se cache en vous le bon festin,
En retrouvant ce qui vous lie
Ici ou là, à votre vie.
À quel alien, … vous? Balthazar
Seriez vous prêt à renoncer,
Loin des eaux troubles d’une fontaine
Où l’on s’abreuve d'amours humaines,
Où l’on s’abreuve d’amours humaines.
D'où tiendrez vous ce qui en vous
Vous évitera d’être le fou?
Chassant la gloire, charmant la haine,
Tout ça pour une paix souveraine.
Qu'il ait donné ou bien repris,
Le grand secret de votre génie,
Qu’'il vous éclaire ce bel orage
S'il vous libère de vos ancrages.
A quel alien, … sa majesté
Voudrait cesser de renoncer
Pour qu’on lui poudre ses grosses phalènes
Et qu’a lui s’ouvre les chrysanthèmes,
Gramineraie toute lactée
De son pollen vous raffolez,
Et enfantez des histrionnes.
Aux flanc d’une hydre un peu gloutonne.
Ellipse
Même à la maison je pleure. Les miroirs nous confient cela aussi. C'est commun. N'aimons pas! Dans
un sens comme dans l'autre, le renoncement est le moyen utilisé en cas de deuil prématuré.
A l'aurore, près de la grande Nature florissante, gît le souvenirs enseveli.
Personne n'en saura rien. Nul n'y prête gare. Le moindre incident interrompt le déroulement naturel du temps.
Je regarde l'homme endormi sous les pigeons alcooliques.
Moi, j'ai un chez moi... une clef et une sonnette. L'interrupteur est généralement à droite. Non pas que je me trompe de droite.
C'est forcément la contrainte qui sauve le monde des pauvres adultes.
Laxisme ou indulgence, démagogie ou amour sont à peine dissociables.
La thèse du complot est peut-être une façon de se donner enfin une raison d'être. Le système tout entier est contre l'individu.
L'aliénation.
" A l'attaque! Qui m'aime me suive..." comme dirai l'homme à la sortie des écoles.
... "Viens, approche, donnes moi la mains. Si tu as peur je te ferai du mal."
Pauline n'avait qu'à traverser la rue chaque matin depuis sa prime enfance. Bien plus tard, tout a changé. C'était le monde à traverser. Elle n'a pas supporté. Elle n'est plus là et elle nous a quitté.
Toujours est-il que les savants montrent à leur manière les signes discursifs de la vie. L'élément consiste à imposer ce qui est comme tel, sans remettre en question les autres éléments. L'homme, lui, tend à affirmer son unicité cosmique. Le verbiage somme brutalement mon oreille. Je vais allumer le poste de musique, le temps d'atténuer l'intérieur.
Franchement, si tu naissais singe, aimerai-tu les couleurs? Longuement je réfléchie aux hypothèses d'enfants :
C'est un peu après la nuit, quand vous songez à regarder : être dans un état précis et se rendre compte de celui-ci pour la première fois après l'avoir négligé souvent. Dégrafer l'étoffe qui vous contient et répandre une flaque volatile. Personne? Invisible et perceptible : la porte est située au milieu, le seuil délimite une frontière à laquelle je me fie. Ce pourrait être le visage souriant d'un corps en mouvement. L'apparat est convoitise et fête. L'aisance verbale, peut-être, distingue l'être parmi les autres. L'écoute... Ah! L'écoute. Le murmure aux inflexions d'un souffle timbré. Ne sachant rien sur l'après. Ne sachant rien sur l'avant. Le cercle se bombe à la surface et contient l'extérieur. La correspondance s'établit autrement. En forçant l'épaisseur jusqu'à son centre, le plein annule la différence entre la pensée et le langage.
L'origine est un mot pensé au-delà de son existence.
En faisant le marché, elle pense aux phénomènes imperceptibles de l'humeur.
L'obsession, le fragment et la chimie sont une seule et même chose. Certains chassent les papillons. Les promenades solitaires aussi, entretiennent les monologues. Le métronome sur la tête, le fauve est enfermé derrière les barreaux. Quand irai-je brouter les frais pâturages zébrés? Il faut prendre l'initiative, restaurer le relief géographique. A quelques mille d'ici va migrer la petite cohorte des prédateurs pour se reproduire. Tout bien observés, analysés et classifiés, les comportements grégaires retracent l'histoire récente.
Charmée par les chants, elle avoue ses faiblesses. Un sorcier n'a qu'une vie. Joliment apprêtée d'une tunique unie, la marotte s'anime. L'île est habitée depuis quelques temps par des nomades. Ils n'ont pas de chefs. Il consultent le ciel et échappent aux constellations maléfiques. La fumée suit le vent. Issues de quelques mythes oubliés, les superstitions guident la peur. D'Est en Ouest, dans cette voûte incurvée, le soleil s'élève pour rien. Seul l'air échappe à cette trajectoire inachevée. L'onde et l'eau flottent à la surface du vent. Jamais "deux fois" n'aura lieu. Ephémère. Sortir du rationnel centigrade. La configuration s'établit telle une piste d'atterrissage. Unes à unes, les envolées lyriques propulsent des bulles savonneuses. Comment ne pas disparaître? Les montagnes ont leur mot à dire. La source divine sauvera les insectes et les volatiles. Glaneuses et glaneurs entonnent la petite comptine. Nul part.
En passant prêt du puit, la vieille qui n'est ni sourde, ni muette ou aveugle, compte les saisons. Ce qui l'agace peut-être un peu, aujourd'hui, ce sont ces fourmis et ces abeilles : pourquoi s'affairent t'elles en plein soleil. Et le repos dans tout ça? Une trêve s'impose. L'éternelle question du pourquoi et à quoi bon. Inversons les rôles. Ceux qui oeuvrent sans relâche cessent soudain de n'être rien. Commémorons le trimillénaire d'une caste anonyme et ignorée. A tous ceux et celles qui ne s'appellent pas. Ils ont propagé la vie.
La foule et le temple sont sous les feux de la nuit. Des orties blanches poussent le long du sentier et paisiblement les vaches broutent et ruminent.
L'adolescent a choisi son avenir. Il sait déjà, la peur au ventre. J'aime, j'aime pas dirait le prophète. J'intercale l'interlude de la clef de fa. C'est du brouillard! Eurêka! Pêle-mêle, ça foisonne. Fiction ou divination? Action ou meurtre? Explosion ou chimère? Pouce! Votre sagacité m'épuise. Je ne sais plus rien. Mon chemin, je cherche mon chemin. Vous n'auriez pas vu un lapin courir? Le laitier passe chaque matin. Les ongles impeccables. Tout de même un peu de fantaisie! Ronchonnez en cachette, personne ne vous en voudra. Ma colère m'appartiens, je ne vends, ni ne donne... Je fais exprès. Ouais. Les cacophoneurs font la morale dans les institutions reconnues et laïques. "Permettez que je m'étale". Si je n'imagine rien de violent et de cruel, je suis fausse et vrillée. Dépecer son voisin n'a rien d'extraordinaire. Faire la paix pour les pauvres non plus. L'enfant a la jambe et la mère a la tête.Tu as une calculatrice moderne. Pèse le contraire. Tu ne penseras point assez. Baleine! Tes hanches ont la bougeotte. L'injustice est un prétexte. Le général est rasé proprement.
Tant de gens. Ils ont une résidence secondaire. Bénévole? As de... Mondanité insolites, tourisme urbain, évadés du bounty. Sur la piste tout scintille dans le miroitement angélique des convives. Ils tiennent la main pour toujours. Mercredi, gaufres chez Louise. Qu'est-ce que tu fais, a quoi tu penses? Pourquoi c'est bleu? Dommage que nous ne nous comprenons pas."Etablir un contact. Voici votre mission."
"FAITS ATTENTION? ILS SAVENT".
Toc-toc-toc bleu-blanc-rouge
Merci. Compiègne. Sauterelles.
Damnation serait le mot d'ordre
les grottes se réchauffent. Lentement.
Mode d'emploi d'une machine électrique : si tu appuis sur le déclencheur quelque chose a lieu et trouve sa justification utilitaire ou poétique. Le silex par exemple. Un coup de point ou une pédale musicale.
L'instinct.
Être un peu bête. Avoir les sens en alertes.
Les biches dans la clairière profitent de la lumière du bois.
Calomnie du jour. Je suis comme tout le monde.
Qu'est-ce qui m'arrive?
C'est une fleur qui sent, l'arbre qui s'étend.
Notre mère qui êtes sur terre, que ton nom soit, que ta volonté t'aide. Fais toi belle. Invite et commande! Tourne sur ton axe au son du feuillage. Le sol est jonché d'une myriade de petites choses insignifiantes comme ces flocons fondus.
Cet événement s'arrête sous mes pas. Vers toi qui existe, vers vous qui serez, je me tourne. L'attente enfin est terminée.
Sandra Detourbet 2005